Angtoria, quoi qu’est-ce que cette bête me direz-vous ? Et bien c’est le groupe de Sarah Jezebel Deva, vous savez, le tonneau qui est sur scène avec Cradle Of Filth et qui est censé faire les chœurs sur certains titres. Et bien la demoiselle à monter son groupe… et ce n’est pas forcément la meilleure idée qu’elle ait eu.
La chose démarre avec une intro pompeuse et grandiloquente. Bref quand ça part pour de bon on s’attend à se prendre un truc à la hauteur de l’intro, un machin énorme, massif et épique… en lieu et place de ça on a un sous Nightwish/Epica/Within Temptation.
Si la demoiselle est connue pour ses capacités vocales, il faut tout de même lui reconnaître qu’elle a du coffre, on ne peut pas dire qu’elle exploite au mieux ses talents sur ce disque. Tout au long des 12 titres, on s’enfonce dans un abîme de facilité et de clichés. Tous les poncifs du métal goth à voix féminine sont passés en revue avec un manque d’inspiration assez impressionnant.
Les refrains sont gentillets, les compos sont prévisibles, à tel point que dès la première écoute, sans connaître le morceau, je voyais à peu de chose près quand les claviers allaient partir. L’ensemble est malgré tout cohérent… dans sa naïveté et dans le chant de la corpulente Sarah qui en plus de ne rien avoir de musical sonne faux – un comble.
Ne vous méprenez pas, c’est pas mauvais, la prod est de bonne facture, la dimension symphonique est bien restituée mais c’est juste ultra chiant et prévisible. De plus si le chant d’une choriste qui chante faux et sans aucun lyrisme ne vous dérange pas : allez-y !
Sarah, rend nous service : retourne chanter faux avec Cradle – merci.