Ha tiens, encore un nouveau Sepultura à l’artwork hideux. Heureusement qu’on ne juge pas un album à sa cover parce que sinon on se serait passer à côté de plein de bons disques. Quoiqu’on aurait aussi pu s’épargner le dernier Megadeth.
Pour son treizième album, Sepultura nous pond une fois de plus un album au concept obscur que seul ce bon Andreas semble pouvoir décrire.
Musicalement, le groupe s’est orienté vers quelque chose de plus organique avec un disque jouant beaucoup sur les ambiances, au son assez massif et surtout très gras. Un son gras qui n’est sans rappeler celui de Roots – comme par hasard les 2 albums sont produits par Ross Robinson, car oui c’est bien ce dernier qui est de retour aux manettes. Côté compo, les structures me font penser aux premiers albums du groupe avec un mélange Death/Thrash qui se veut basique de prime abord (ce qu’il n’est pas du tout) et bien relevée par des percus (Manipulation Of Tragedy).
Sur la durée, la complexité de certains morceaux a tendance à rendre le tout difficilement digeste. De plus le manque de titres vraiment accrocheurs fait qu’on a un peu tendance à traverser l’album comme une âme en peine à la recherche de quoi s’accrocher le temps d’un titre. Certains titres font un peu fourre tout, on y met tout ce qu’on peut, aussi bien en terme de plans de batterie (Eloy Casagrande fait merveille) que de riffs, au final, on est paumé.
Difficile pour moi de dire si c’est bon où pas. Je ne suis simplement pas rentrer dans le disque. Rien ne m’a accroché, pourtant on sent un groupe créatif et plein de bonne volonté. La prochaine fois peut-être.