In Flames - Siren Charms
In Flames - Siren Charms

In Flames – Siren Charms


2/5
 

Vous aussi, vous pensiez naïvement qu’après Sounds Of A Playground Fading, In Flames ne  pourrait sans doute pas continuer de creuser sous peine de finir pas atteindre le centre de la Terre voir même de complètement la traverser?
Sirens Charms va pourtant  vous montrer comment IF a réussi cet incroyable exploit.

Article aimablement sponsorisé par Caterpillar, Komatsu et Hitachi.

In Flames - Siren Charms

Dans le Metal, il y a 2 écoles: ceux qui font toujours la même chose: les Motörhead, Iron Maiden, Amon Amarth et j’en passe. Et il y a ceux qui évoluent et tentent des trucs (avec plus ou moins de bonheur): Metallica ou In Flames dans le cas présent.

Car si il y a bien une chose que l’on ne peut pas retirer à Anders & co: c’est d’avoir pris le parti de faire changer leur musique et de l’assumer. Certains diront qu’ils ont vendu leurs mères leurs âmes sur l’autel du succès car on constate avec tristesse que leur public s’est élargi dans une proportion inverse à celle de la qualité des albums. On est passé d’un Death mélodique de grande classe à un Metal plus abordable mais relativement bien foutu avant d’en arriver à un espèce de Heavy Rock tendance hipster qui ne sait pas où il va. Et c’est bien là le fond du problème.

Si encore, il y avait un semblant de cohérence dans ce qui nous est proposé, on pourrait s’accommoder de ce changement radical. Sauf que là, entre les insupportables chouinnements d’Anders et les compos sans queue ni tête qui se terminent en eau de boudin sans qu’on sache pourquoi: ouile ouille ouille. Sans parler du fait que si le tout avait un peu de pep’s, la pilule passerait sans doute mais bon dieu qu’on se fait chier! Cet enchaînement sans fin de titres mou du genou est d’un pénible…

Cependant tout n’est pas à jeter car de temps à autres In Flames se souvient qu’il a fait du Metal à une lointaine époque et il y a quelques soubresauts de nervosité qui pointent ici ou là avant de disparaître corps et bien dans un monceau de médiocrité et d’arrangements sans doute piqué à Muse vu leur sonorités. Et puis il y a le son In Flames reconnaissable immédiatement avec sa prod monstrueuse de très grande qualité. Et… ben je crois qu’on a fait le tour des trucs biens. Allé je vais être sympa, je vais sauver du naufrage Filtered Truth et Rusted Nails.

J’ai pris un pied infini avec Whoracle, Colony et Clayman, j’ai bien aimé Reroute to Remain et Soundtrack To Your Escape, le reste moins mais là depuis 2 albums ce n’est simplement plus possible. Pas que j’ai une envie particulière d’allumer In Flames (haha) mais vu la vitesse à laquelle le groupe creuse, je doute que la gravité suffise à le retenir quand il aura traverser la planète. A moins que nous assistions à un (peu probable) retournage de veste en bonne et due forme.

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1 Comment

  1. raphnqnt

    Ca donne pas envie 😀

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