J’imagine que vous avez déjà entendu l’expression « réinventer la roue ». Pour ceux qui ne l’a connaîtra, cela consiste à vouloir réinventer quelque chose de déjà existant.
Le lien avec le dernier Stone Sour? Ho très simple: ils font tout l’inverse.
Stone Sour ne serait pas un groupe « installé », je peux vous assurer que tout le monde se tamponnerait le fion d’Hydrograd tellement il est… « lui ».
En effet, le groupe peut dire sur tous les tons qu’il s’agit d’un retour aux sources etc, au final Hydrograd n’est rien de plus qu’un disque de Metal mainstream, calibré pour les radios US avec ses petits morceaux un peu méchant pour les radios Rock et les ballades à la mort moi le zboub pour les autres. C’est ultra bien produit, bourrés de compos catchy as fuck – variées de surcroît (paie ta slide guitar St Marie), avec un chant plaisant, des paroles un peu chiadées mais… putain qu’est que ça paraît long quand on navigue dans ces eaux-là. D’ailleurs le disque est long, très long, trop long – 15 titres c’est beaucoup trop.
Malgré tout, Hydrograd se digère très facilement. Tellement facilement qu’on n’en retient pas grand chose tellement Stone Sour nous ressert une soupe au goût de déjà vu. Aussi bien préparée soit-elle.
Voila. Pas grand chose de plus à en dire. Même si je le préfère largement au double album sortir précédemment par Stone Sour, Hydrograd est tout de même largement moins ambitieux artistiquement parlant. La prise de risque est quasi inexistante, tout est efficace – certes – mais téléphoné.
Comme d’habitude, les moins regardant y trouveront leur compte, les autres ne seront pas dupes.