Instant Poésie, le nouveau Canniboul est arrivé!
Et comme d’habitude, ça envoie du lourd, du gros et ça sent bon la tripaille.
Rien de nouveau sous le soleil?
Ayant entendu les divers extraits diffusés avant l’écoute complète de l’album, je dois dire que ce que j’avais entraperçu m’emballait moyennement. Quand j’ai enfin pu écouter Red Before Black en entier, les 2 premiers titres m’ont mis une bonne petite fessée.
Selon toute vraisemblance, le Canniboul 2017 serait classique, mais bon. Et puis ensuite, plus j’ai avancé dans les écoutes, j’ai trouvé que l’album s’enferrait dans un mid tempo qui tend à devenir longuet quand plusieurs titres s’enchaînent. On retrouve un peu de fraîcheur avec Remained qui varie les plaisirs à travers divers changement de rythmes et un Paulo qui propose quelques variations pas dégueu à la batterie, bien soutenu par des guitares acérées comme jamais.
Globalement, une fois la première moitié du disque ingérée, le reste n’est qu’une longue variation sur le même thème avec quelques idées pas inintéressantes ici ou là. Cannibal Corpse déroule sans trop se soucier du « qu’en dira-t-on ». On le sait, les mecs font ce qu’il ont à faire et attendre d’eux une révolution est une douce utopie. Néanmoins ils ont montré sur de récents albums qu’ils pouvaient faire évoluer un tantinet leur musique et c’est en cela que Red Before Black déçoit un poil. C’est juste du pur Canniboul qui tartine pour tartiner et croyez-moi, sur 12 titres ça finit par faire long là où 9/10 chansons auraient amplement suffi.
Pas mauvais, pas génial, Red Before Black est « simplement » un n-ième album de Cannibal Corpse. C’est bien fait, efficace mais un peu moins accrocheur que ce qu’ils ont déjà pu nous sortir.