Sorti de nulle part en 2016 avec un premier album qui promettait de belles choses, les américains de Uada remettent ça 2 ans après avec un second opus intitulé Cult Of A Dying Sun.
Découvert sur la scène de la Patronaat lors du Netherlands Deathfest 2017, je les avais noté sur ma très (trop) longue liste de groupes à suivre. Et voila que je tombe par hasard sur Cult Of A Dying Sun. Et… WHOW! Ca y est! Je me souviens pourquoi j’avais noté qu’il fallait les suivre! Ce Black Metal mélo juste ce qu’il faut est un pur régal.
Cette alternance de blasts avec des passages plus classiques, ces arrangements de grattes tantôt purement Black tantôt plus mélo – bien que toujours aiguisé, c’est ça que j’aime chez eux! Certes les puristes du BM crieront au sacrilège (L O L) mais comment rester de marbre face à tant de maestria quand un groupe te balance un titre de 9 minutes 30 dans les gencives et que tu ne les vois pas passer? Snakes & Vultures est une merveille. Cult Of The Dying Sun qui lui fait suite est une tuerie de masse, qui prend son temps pour se mettre en place mais terrasse tout une fois lancée. Que dire aussi de la lancinante The Wanderer qui sort de nulle part avec ses accents de B.O. de Western? La suite est un poil plus classique mais fonctionne tout aussi bien, Uada réussissant à rendre digeste des titres tournant en moyenne autour des 8 minutes. Bref ça s’écoute sans souci et mieux encore, ça a un petit goût de reviens-y – surtout les 4 premiers titres.
Côté prod c’est propre, ça vrombit quand ça doit et seul ce piano sortit de nulle part à la fin de Sphere (Imprisonment) semble un peu arrivé comme un cheveu sur la soupe tant il a l’air surmixé par rapport au reste. Heureusement ça ne dure qu’une poignée de seconde. BREF.
Pour un second album, Uada met la barre relativement haut. Cult Of A Dying Sun est solide et bien foutu. Maintenant il va falloir se maintenir à un tel niveau et ça risque de ne pas être une mince affaire tant ce disque est bon. Vraiment bon.