Il y a quelques temps nous avons eu une vague « revival » du Nu Metal. Voici que c’est maintenant le Metalcore qui tente un retour, en effet après Bleeding Through, voici que The Agony Scene repointe le bout de son nez.
De mon point de vue, La carrière de The Agony Scene se résume a un seul album: The Darkest Red. Disque qui, sans être délirant, proposait un Metalcore agacé et ultra efficace, le reste avait plus de mal a se démarquer de la masse de groupes officiant dans le genre à l’époque.
Donc les voir revenir après 11 ans de silence discographique peut laisser circonspect quant à l’intérêt de la chose.
N’y allons pas par 4 chemins, Tormentor est… linéaire. Très très énervé mais d’une linéarité qui confine à l’ennui malgré l’énergie dépenser par un groupe visiblement en forme mais pas inspiré. Pour le coup, on ne peut pas leur reprocher d’être rester dans leur zone de confort tant l’album lorgne gentiment du côté du Metal extrême avec moult passages aux affinités Black Metal/ShoeGaze qu’il est difficile de manquer.
Néanmoins on peine à extraire de tout ça quelque chose qui marque, qui reste en tête et surtout qui donne envie d’y revenir. Je dois bien avouer que je me suis forcé pour y revenir car rien ne m’a vraiment accroché. Mechanical Breath est un titre sympa… voila sympa. C’est tout. Bon d’accord, je vais sauver Hand Of The Divine qui est peut-être la seule à donner envie de pousser les meubles pour se faire « un stage dive » depuis la commode sur le canapé. Sinon le reste passe sans même prendre la peine de vous en toucher une pour faire bouger l’autre.
En 35 minutes The Agony Scene se démène pour montrer qu’ils pèsent encore dans le « game ». Ok niveau prod, ça pèse rien à dire, ça sonne ultra bien, pour le reste par contre c’est déjà plus discutable tant Tormentor est plat dans ce qu’il propose malgré des titres ultra énervés.
Après ça reste quand même vachement mieux que le dernier Bullet For My Valentine (que j’ai écouté mais dont je ne vous ferai pas l’affront de parler).
Dommage, vraiment dommage.