Alors que revoilà la sous-préfète. Rob Arnold, encore lui, nous pond un second album en l’espace de quelques semaines avec un second projet nommé The Disaster.
Si The Elite porte plutôt bien son nom, The Disaster est malheureusement lui aussi bien nommé. Monté par Rob et Matt Demko, le groupe sort avec Healing Process un premier album très personnel et qui semble lui aussi plutôt bien porté son nom.
Quelque part entre le Metal un poil cheesy et le Heavy rock radio friendly dont les américains raffolent, le disque est une sorte de compilation de titres à la mélancolie de comptoir, déjà vu et revu 100 000 fois. La voix de Demko, sans être mauvaise, est clichée. Les riffs sont « basico basique » et seules les envolées en solo de monsieur Arnold sauvent un peu les meubles. Les 8 titres qui composent l’album passent comme si de rien était. Non pas qu’on s’ennuie, simplement rien n’accroche l’oreille plus que ça. La mièvrerie du truc et plus que tout le fort sentiment de déjà vu (en mieux) plombe le disque.
La prod signée RobArnoldWorld Studio (véridique) est, comme on l’imagine, de qualité. C’est propre, moderne, bien mixée et policée comme il se doit mais elle ne sauve en rien les compos.
J’ai l’impression que Rob a monté le projet pour faire plaisir à son pote et sortir un peu de sa routine purement Metal. N’ayant pas trop envie de tirer sur l’ambulance, je vous dirai de poser une oreille dessus si par hasard ça remonte dans vos suggestions YouTube. Sinon passez votre chemin et remettez-vous un petit Chimaira des familles.