Ami(e)s poètes, bonsoir.
Aujourd’hui nous allons disserter autour du dernier album des polonais intitulé Solitude In Madness et plus précisément du sens profond du titre de ce dernier.
En effet, ce dernier soulève une question d’une importance capitale: est-on seul dans sa folie et par extension Peter est-il le seul fou à faire encore et encore la même chose ou bien suis-je le seul fou à attendre que Vader arrête de faire encore et encore la même chose?
Au fond j’aime bien Vader. Peter et sa bande sont au Death/Thrash ce qu’Helmut et Blephegor sont au Black/death: un groupe sans surprise, qui ne se soucie pas de la hauteur du plafond de sa production et qui avoine juste parce. Vous l’aurez donc compris: Solitude in Madness est du pur Vader. La seule finesse qu’on s’autorise c’est l’intro d’Incineration Of The Gods où la batterie est seule pendant quelques instants. Sinon ça riff très fort et très vite même si les riffs ne brillent pas toujours par leur originalité mais… boudiou que c’est efficace. Cette même Incineration Of The Gods est d’ailleurs une énorme mandale de 3 minutes 33. Elle est suivie par Sanctification Denied qui est la seule baisse de régime notable en terme de rythmique. Tout le reste va tellement vite qu’on se retrouve à la fin du disque avant même de dire ouf. Car oui, Solitude In Madness va aussi très vite sur sujet. Il expédie 11 titres en 29 minutes. D’aucun diront que ça suffit vu ce qu’il propose. Là-dessus je suis allé fouiller dans mes archives et en fait… on est dans les clous en terme de durée, certes dans la moyenne basse d’un disque de Vader mais dans les clous quand même. En fait la seule vraie chose qui me chiffonne un peu avec ce disque c’est le manque d’un titre qui sorte vraiment du lot. De mémoire il faut remonter à Welcome To Morbid Reich (2011) pour avoir une chanson qui fasse figure de hit en puissance. Neuf ans donc que Peter et sa bande enchaîne les patates de forain sans qu’aucune ne soit plus mémorable que les autres.
Pour conclure sur Solitude in Madness: Vader fait du Vader et le fait bien même si le tout manque un peu de saveur.
Voila maintenant que vous êtes tous tombé de votre chaise d’étonnement sur cette conclusion que je n’ai pas déjà utilisé au moins 3 fois pour parler des productions des polonais, je vous laisse savourer la bête.