Sur le papier, ce concert avait des airs de cadeaux de noël avant l’heure. Pensez donc, Devildriver et The Agony Scene pour la première fois chez nous, le père noël en a rougi de bonheur en l’annonçant. Et finalement il est parti en rougissant de honte parce que le cadeau s’est avéré plus petit court prévu.
Pourquoi l’escroc préféré des enfants est-il rentré si vite chez lui ? Simple. En ce 21 décembre, nous avions droit à la dernière date d’une longue tournée (78 dates – dixit Dez) et donc par conséquent, nos petits amis étaient pressés de rentrer chez eux. Dans les faits ça se traduit par 25 minutes d’Agony Scene et 45 minutes de Devildriver (rappel compris). AHEM – oui je l’ai un peu mauvaise d’autant que j’attendais tout ce petit monde de pied ferme. Après un Darkest Red énorme et The Fury Of Our Makers Hand qui en a laissé plus d’un sur son assise pour parler poliment, on pouvait s’attendre à plus long.
Parce que oui ma bonne dame, c’est bien là que le bas blesse, si on oublie la durée totale du concert qui est risible : c’était génial !
Nos mécheux métalleux ont envoyé la sauce toute la méchanceté et la hargne qu’il fallait devant un public visiblement pas du tout dedans vu qu’il ne connaissait pas le groupe. Un crime ! N’hésitant pas a tapé dans leur premier opus, ils nous ont sorti quasiment tout ce qu’ils avaient de plus lourd en stock à l’exception notable de The Darkest Red, qui je trouve manquait pour mettre le cerise sur le (petit) gâteau. J’aurais néanmoins eu en apothéose de la chose ma p’tite favorite : Scapegoat – merci les gars.
Ha on me dit dans l’oreillette que mon compère Cowboy n’a pas trop apprécié le groupe exception faite de Scapegoat.
BREF, le (petit) plat de résistance arrive et là… la salle se réveille quand démarre End Of The Line. Il faut dire que sur scène, Dez et ses acolytes envoient eux aussi tout ce qu’ils ont. LA setlist est un habile mélange des 2 albums et en content bien on en a 6 de chaque. End Of The Line, Grin Fucked, Hold Back The Day, Sin & Sacrifice, Driving Down The Darkness, Ripped Apart pour le petit dernier, Nothing’s Wrong, The Moutain, I Could Care Less, Swinging The Dead, Meet The Wretched et I Dreamed I Died en rappel de luxe pour le premier. Je vous laisse imaginer ce que ça peut donner avec les 5 qui se déchaînent sur la petite scène de la Boule Noire. Un vrai bonheur malgré quelque choix de titres que je trouve… pas assez à mon goût 😉 – oui je fais mon difficile mais il faut bien reconnaître que le choix est rude tellement il y a du bon chez Devildriver. Vous l’aurez compris, je me suis régalé et je les attends au tournant avec un chrono la prochaine fois. Pareil pour les mécheux métalleux, j’espère vivement les revoir parce que j’en ai encore l’eau à la bouche rien que d’y repenser.
Oui ce fut bon, oui ce fut intense mais que ce fut court. Se vraiment mon grand reproche/regret de la soirée parce qu’en dehors de ça… j’en aurais bien demandé 15/20 minutes de plus pour chacun des 2. D’autant qu’il y avait de la matière pour.
Radin le père noël c’t’année pffffff.