J’en ai une bonne.
Vous savez qui continue de creuser alors que ça fait un moment qu’il a déjà les 2 pieds dans la tombe?
Oui la blague est médiocre. Voire même carrément nulle, à l’image de ce que produit Six Feet Under depuis… 2012? J’en suis à mon septième album du groupe et je dois dire que la constance avec laquelle Chris Barnes explore les bas fonds du Death Metal force le respect.
Parce que oui, il continue de creuser. Je dois même vous avouer que vu la vitesse à laquelle il creuse, je suis surpris il n’ait pas encore traverser la planète. D’autant que sur Nightmares Of The Decomposed il a clairement aussi le rythme.
Le chant en mode « cochon qu’on égorge » typique du bonhomme franchit ici un nouveau palier dans la chute qualitative tant il est de plus en plus borderline. A ce stade il ne vaut mieux même plus essayer d’articuler et se mettre au Grind.
Musicalement on est dans la droite ligne des dernières productions. C’est pas fifou. Seul point notable, l’arrivée de Jack Owen qui offre par moment quelques idées intéressantes et propose sans doute les meilleurs passages du disque. Insuffisant cependant pour remonter le niveau global de la chose.
A noter aussi quelques plans/idées/petites chips pas dégueu à la batterie.
Tout n’est pas à jeter. Ca devient presque correct quand le tempo augmente un peu mais ça tourne vite en rond une fois qu’on a compris qu’il allait y avoir un break à la basse puis un solo. Ce qui est habituellement le ventre mou d’un disque s’avère ici en être la meilleure partie. Ou la moins pire.
Un de plus pour Chris Barnes. Etait-ce vraiment nécessaire? Sans doute pas. Mais je vous donne rendez-vous au prochain pour voir si il a fini de creuser et à quel endroit il sort.