Aujourd’hui nous parlons de Negative, premier album du super groupe Act Of Denial. A ne pas confondre avec l’autre « super groupe » nommé Act Of Defiance.
Histoire de bien faire la différence entre AOD et AOD, sachez que le premier est 100% américain et que le second est 1/3 américains et 2/3 européens. enfin la différence est aussi et surtout qualitative. La version européenne étant à des années lumières du AOD US.
Mais qui se cache donc derrière Act Of Denial? Que des nases! Bjorn Strid (Soilwork, (The Night Flight Orchestra ), Voi Cox (Koziak), Luger (Benighted, Koziak), maître Steve DiGiorgio (Death, Testament), Kerim Lechner (Septicflesh) et John Lönnmyr (The Night Flight Orchestra). Ouais…
Comme si ça ne suffisait pas, ils ont invité quelques copains aussi nuls qu’eux sur le disque. Copains qui ne sont autres que Ron « Bumblefoot » Thal (Guns N’ Roses), Mattias IA Eklundh (Freak Kitchen), Bobby Koelble (Death) et Peter Wichers (Soilwork).
Donc si vous aimez Soilwork et The Flight Night Orshestra, vous allez être servi car ce sont les 2 principales influences qui ressortent lorsqu’on écoute Negative. A l’instar de ce que produisent ces 2 groupes, le résultat est incroyable alors que paradoxalement, les 2 membres de ces groupes ne sont pas les principaux compositeurs.
Sans temps mort, l’album enchaîne claque sur claque. Chaque chanson est un petit bijou en soit. Vraiment. Malgré le pedigree des différentes membres du groupe, je suis toujours surpris de leur capacité à pondre des chansons alliant aussi bien agressivité et mélodie. Slave (au hasard) est un vrai bonheur.
Tout le disque est du même tonneau. Du bon… que dis-je? de l’excellent Death mélo. Soilwork en a pondu des dizaines comme ça… et c’est un peu ça le problème. Car bien que la touche de chacun des musiciens se fassent entendre – prêtez attention à la basse de DiGiorgio, c’est de la folie – la patte qui prend le dessus est celle des compères du Flight Night Orchestra. Vous me direz qu’il y a pire comme référence. Certes, n’empêche que cet air de famille un peu trop présent est bien le seul défaut de ce disque. Parce qu’il lui en fallait un.
Souvent les super groupes ne tiennent pas les promesses qu’ils annoncent sur le papier. Avec Act Of Denial et Negative, nous avons la preuve éclatante que quand les promesses sont tenues, c’est la folie. Pour tout dire, on est en réalité face à une masterclass du genre.