Si d’aventure, il fallait encore que l’on vous explique pourquoi Insomnium est le meilleur groupe de Death Metal mélodique de la planète, voici une démonstration par l’exemple.
Plus qu’une démonstration, une masterclass en réalité. Certes les habitués du groupe diront que l’on est en terrain connu et que la prise de risques est minime. Ce qui est vrai. Néanmoins quand la chose est réalisée avec une telle maestria, on ne peut que s’incliner devant le résultat.
Techniquement cela se traduit par quatre titres qui fonctionnent comme un tout cohérent. Quatre chapitres que l’on déroule comme une histoire à l’instar de ce qu’avait proposé le groupe avec son concept album de 2016 Winter’s Gate.
Au delà de ça, chacune des chansons – au demeurant très très mélodique – confirme la très grande implication du dernier arrivant Jani Liimatainen. Ce dernier reprend le flambeau du chant clair avec la mise ne retrait volontaire de Ville Friman. Le timbre de voix st un peu différent mais la magie opère toujours autant.
L’autre point à relever est la plus grande place prise par les arrangements et autres claviers dans la musique. C’est particulièrement flagrant sur The Antagonist quand cette dernière s’agace un peu. Néanmoins la pièce de choix de cet EP reste The Conjurer qui en est le premier titre. Sans aucun doute le plus ambitieux des 4 titres aussi bien musicalement que stylistiquement, sept minutes durant, Insomnium met en avant ce qu’il sait faire de mieux et propose une montée en puissance toute en ambiance qui trouve son point d’orgue avec un solo qui tape juste. Fabuleux.
Voila, c’est du génie, c’est finlandais, c’est Insomnium.