Allé HOP! On prend les mêmes et on recommence pour une petite session de « more of the same ».

Je ne vais pas vous refaire une énième fois le laïus sur l’art et la manière de toujours faire la même chose sans jamais vraiment le faire et qui sont les patrons du genre. La seule chose qui est sûre c’est que Midnight ne fait pas parti des patrons.

Néanmoins, sur Let There Be Witchery on peut saluer l’effort d’avoir varier un peu les tempos et les ambiances plutôt que de rester sur du binaire simple et efficace. Est-ce que ça fonctionne pour autant? Oui et non.

Sur les 34 minutes de l’album, les quelques tentatives de faire autre chose que du Telepathic Nightmare symbolique du registre habituel, sont pour le moins inégale. Nocturnal Molestation est réussie quand Villainy Wretched Villainy laisse une impression de déjà vu ailleurs et en mieux.

Pour le reste, c’est le « crac boum hue » habituel, ça tatane sans poser de question avec ce son crado mais pas trop typique du Black N’ Roll maison. Au-delà des titres volontairement provocateurs (si si je vous jure), Let There Be Sodomy et Nocturnal Molestation sont clairement celles qui ressortent du lot.

Moralité, un Midnight de plus. Bien sans être transcendant, Let There Be Witchery donne l’impression de moins fonctionner que son prédécesseur. Sans doute parce que l’effet de surprise concernant le groupe n’est plus là. Techniquement on navigue plus ou moins dans les mêmes eaux.