Quelle meilleure de célébrer les 30 ans d’America’s Least Wanted que de sortir un nouvel album? Et quel album.
Si leur dernier opus en date (Uglier Than They Used Ta Be) m’avait laissé sur ma faim, difficile de dire que Rad Wings Of Destiny a fait de même. Les années passant, UKJ semble avoir enfin laisser de côté l’idée de refaire le coup d’America’s Least Wanted en tentant de le décliner. En résulte un album varié, bourré de références et surtout franchement réussi.
Le titre de l’album done la tendance qui nous accompagnera 10 titres durant. Renvoyant au Sad Wings Of Destiny de Judas Priest, Rad Wings Of Destiny passe en revue ce qui est le coeur de la musique d’UKJ. De la reprise des Kinks (Lola) à Failure qui fait très AC/DC ou encore la glamesque Not Like The Other. On note aussi l’augmentation en nombre des ballades qui réussissent le tour de force de ne pas se marcher dessus et surtout de ne pas sombrer dans le « cheesy ». Ce qui me permet de souligner la superbe prestation de Whit Crane, tout en maîtrise quel que soit le registre dans lequel il évolue. Que ce soit les ballades où son timbre de voix fait merveille ou les titres un peu plus agacé (That Ain’t Livin’) sur lesquels il montre qu’il a encore du coffre.
Le point prod. Quel bonheur en 2022 d’entendre un disque qui sonne de cette façon. Un peu comme si Mark dodson (déjà « coupable » d’America’s Least Wanted il y a 30) avait ressucité le son de l’époque. Grâce aux outils d’aujourd’hui, ce son est magnifié. Le son est enveloppant, la musique respire. Quelle joie d’avoir un disque qui rempli l’espace sonore. La batterie sonne naturelle autant que faire se peut, la basse est sublime et les guitares ont un son qui tutoie les sommets.
Rad Wings Of Destiny, l’inattendu album Rock de cette fin 2022 qui ensoleillera votre hiver et vous donnera envie de sauter dans votre voiture l’été prochain pour l’écouter cheveux aux vents en direction des vacances.