Arlésienne: « personnage de fiction invisible ou fantôme qui est décrit ou mentionné, mais qui n’apparaît pas en chair et en os. »
Lisez la suite, vous allez comprendre.
Depuis la première fois que Rob Arnold (ex-Chimaira et Six Feet Under) a mentionné l’existence d’un album de collaboration entre lui et Andols Herrick (ex- Chimaira lui aussi), il a bien du se passer au moins 10 ans.
A l’époque, les 2 compères se sont retrouvés un jour au studio de Rob pour jammer. Une chose en amenant une autre, ils ont enregistrés quelques démos. C’est la dernière fois qu’andols a pu se poser derrière une batterie suite à une maladie extrêmement incapacitante. Si vous voulez plus d’infos sur tout ça je vous renvoie à cette vidéo la chaîne YouTube de Rob Arnold.
Toujours est-il qu’après des années d’attente, ce bon Rob s’est enfin décidé à sortir un album utilisant les parties de batterie de son copain. En résulte un album entièrement instrumental de 11 titres où le très bon cotoie le « mouof ».
Pour le très bon il y a Brontosaurus, le nom parle de lui même, c’est du genre massif. Il y a aussi Infinite Nightmare qui a une envolée finale assez géniale où le style de Rob ait aisément reconnaissable. Surtout vis vous avez poncé les albums de Chimaira jusqu’à The Infection.
Quant au reste, c’est souvent sympas mais sans plus. Ca laisse exactement la même impression que sur les albums de Six Feet Under sur lesquels il a collaboré, c’est parfois assez basique (Assassin) et de temps en temps ça se regardent un peu trop joué (Conniption). Rob n’a jamais été aussi redoutable que quand il avait Mark, Jim et Matt pour cadrer ses riffs – dans Chimaira donc. Ici il est seul maître à bord et l’accroche est parfois plus compliquée.
Côté prod, c’est bon sans être délirant. C’est une auto prod, les moyens sont limités et pour un truc fait maison qui a mariné pendant tellement longtemps, le résultat est honorable.
Cependant faut-il se jeter sur Magnitude? Sans doute pas, même si vous êtes fan hardcore de Chimaira ou de Rob ou un gros geek de la guitare. Mais est-ce qu les guitaristes ne son pas tous de gros geeks dans leur registre? Hein? Bref ce n’est pas le sujet. Magnitude reste néanmoins plaisant à écouter, il y a quelques bons voire très bons riffs et ré-entendre Andols a quelque chose de magique.
Nostalgie quand tu nous tiens.