« Prends une grande respiration. Ca va bien se passer ».
Bah oui hein, qu’est-ce qui peut mal se passer en chroniquant Six Feet Under? Au pire c’est à chier, au mieux c’est nul.
Ô surprise, Killing For Revenge est dramatique. Comme si la note n’avait pas déjà vendu la mèche…
Dans les faits, les choses deviennent compliquées dès la 13ème seconde de l’album. C’est à dire dès le moment où Chris Barnes ouvre la bouche. C’est faux, hors sujet et ce growl néandertalien n’est plus que l’ombre de ce qu’il a été un jour. Si jamais il a été quelque chose.
Côté musique, c’est du Death ‘ricain dans tout ce qu’il a plus de basique et de chiant. C’est binaire, bas de plafond et ça laisse cette impression d’avoir déjà été entendu une tripotée de fois depuis que la Floride produit des groupes de Death Metal. Seul Jack Owen surnage dans ce marasme avec de temps à autres un solo qui, bien que réchauffé, fait à peu près le job.
La prod assure le service minimum. C’est écoutable mais il y a un monde où il est sans doute possible de faire mieux ça à moyens égaux.
Si vous êtes chaud pour vous palucher 45 minutes de Death old school au-delà un médiocre et Chris Barnes agonisant, faites vous plaisir. Je passe.