Volume 2 des aventures de Kirk Windstein (Down, Crowbar) et Jamey Jasta (Hatebreed). Alors ça dit quoi cette fois-ci?
Ca dit qu’on prend les mêmes avec la même recette et qu’on remet ça. Ca sonne toujours aussi massif, Windstein distille toujours ses riffs sludgisant et Jasta braille par dessus en ayant le bon goût de s’essayer à un chant un peu plus métal, lui permettant ainsi de quitter son registre de coreux. C’est mieux c’est toujours pas ça.
Le vrai gros progrès de Behind The Blackest Tears par rapport à son prédécesseur c’est sur les compos. Là où le premier album était assez homogène, peut-être même trop, celui-ci offre une certaine variété qui le rend plus digeste. Cependant ça ne brille toujours pas par une originalité débordante du côté des structures, sans parler du fait que nos 2 lascars campent sur leur acquis. De plus il ne se dégage rien des différents titres de l’album. Rien qui vous donne envie de taper du pied ou pire, d’y revenir. Ca se passe dans une indifférence générale aussi bien chez l’auditeur que les interprètes. Du coup le tout manque cruellement d’âme.
Vu les loustics en action sur le disque, le son est forcément énorme et… et ben c’est tout.
Même constat que pour le précédent album, Kingdom Of Sorrow a un potentiel gigantesque qui se perd on ne sait où ni comment. Confirmation donc que la montagne accouche d’un souris… et d’une souris qui peut se faire bouffer par n’importe quel matou un peu audacieux qui passe dans le coin. Je vous laisse méditer là-dessus.