Haaaaaaaaaa Panzerchrist… *soupir*
Je me demande encore pourquoi je n’en ai pas parlé avant ici. Rien que le nom est déjà tout un programme et annonce clairement que nos petits amis danois sont des fins limiers dont la musique dégage une finesse et une poésie hors norme.
Et vous allez voir que Regiment Ragnarok est un album tout à fait exquis.
Franchement avec un nom pareil, on se doute bien que nos loulous ne font pas de la pop, à vrai dire on verse plutôt dans le death qui laboure. Pour être honnête le dernier disque par lequel je me suis fait botté le train de la sorte est le « Desintegrate » de Zyklon il y a 4 ans. Bref…
Panzerchrist est, avec Ill Disposed, une des figures de proue de la scène danoise et les 2 groupes ont longtemps été affecté par une certaine consanguinité. En effet cet album est le premier sans Bo « Subwoofer » Summer au chant depuis l’année 2000. L’autre changement majeur se situe dans le style du groupe. Quoique réflexion faite, je ne sais pas si on peut parler de changement majeur quand un groupe passe d’un death ultra brutal et groovy à un death ultra brutal et lorgnant gentiment vers le Black Metal.
Bien que le groupe se maintienne assez haut en terme de BPM, il a néanmoins perdu un peu de son groove, ce qui contribuait à lui donner un certain charme, sans parler de sieur Summer qui nous faisait régulièrement « sa spéciale » (alternance cri à la limite du black et voix death plus grave c’est pas possible). En contrepartie le groupe a gagné en clarté avec un son plus aigu, plus acéré (lorgnant vers le black donc) mais aussi en mélodie avec de temps à autres de petits breaks salvateurs qui permettent de mettre les tympans au repos et de descendre sous les 200 BPM (For The Iron Cross).
Panzerchrist n’invente rien et se réinvente à peine malgré les changements de personnel. J’ajouterais qu’à la rigueur, l’innovation ce n’est pas tellement ce qu’on demande à ce type de groupe. Ils font le boulot, ils le font super bien, ça r0x les poneys à grands coups de double pédale ronflante et de gravity blasts et c’est pour ça qu’on les aime!
Poésie j’écrirais ton nom.