Après un premier studio essai relativement bien réussi et transformé par un live qui laissait entrevoir le meilleur pour l’avenir, voilà que Slash et ses compères sont de retour pour un second opus du guitariste à chapeau le plus connu au monde.
Ce n’est qu’un détail mais un détail qui a son importance, sur la pochette on ne voit plus juste écrit Slash avec une typo qui fait vaguement penser aux Guns. Non ça c’est terminé, maintenant on voit Slash en gros, Myles Kennedy juste en dessous ainsi que le nom du groupe qui les accompagne. C’est peu de choses, mais cela prouve que notre guitariste chapeauté a évolué et de quelle façon!
On ne va pas se mentir, malgré quelques passages parfois limite « radio friendly », cet album est une méchante tuerie. Slash semble avoir retrouvé l’inspiration qui l’avait parfois quitté ces dernières années. Il est de plus superbement secondé par un Myles Kennedy littéralement « on fire » du début à la fin tandis que Brent Fitz et Todd Kerns font merveille à la section rythmique.
Côté compos, Apocalytic Love passe à peu près tous les genres en revue. Tantôt lorgnant vers les Gun’s N’ Roses avec One Last Thrill, la « Led Zeplinesque » Standing In The Sun, la très grungy Not For Me et le super méga hit en puissance Anastasia, en un mot comme en cent il y en a pour tous les goûts. Et là on tutoie carrément des sommets, c’est en matière de solo. Car tous, absolument tous déchirent! C’est varié, plein d’inspiration et ça envoie du gros tout le temps!
Ca s’enchaîne sans temps mort, et hormis quelques titres un peu moins pêchu que je trouve un cran en dessous il n’y a rien à jeter, aucun temps mort, pas de remplissage, une vraie perf’ pour un album de pas loin de 15 titres. Et là où c’est encore plus fort c’est qu’on ne tire pas la langue en arrivant au bout tellement ça peps tout du long. Si on veut chipoter un peu on pourra arguer que la seconde moitié fait un peu moins gigoter du boule. De même certains trouveront sans doute la prod trop propre car sur certains titres le son aurait peut-être mérité d’être un peu plus rugueux mais c’est vraiment histoire de trouver un truc à redire.
Slash de base je ne suis pas fan plus que ça mais là… ben on tient simplement l’album de l’année. Ni plus ni moins.
J’ai juste envie de conclure en disant que je suis bien pressé de le voir au Hellfest pour prendre un pied gigantesque. Se sera forcément bien, avec un album pareil et un catalogue comme le sien il ne peut pas en être autrement.