40 Below Summer est de retour. Pour ceux qui auraient dormi un peu trop longtemps, je vous rappelle que 40BS furent plus ou moins les protégés (avec Depswa) de Slipknot à l’époque où les masqués tentaient de monter un label qui aurait du justement édité le premier album de 40BS.
Le projet tomba à l’eau mais l’album sorti sur un autre label. Et après ce premier essai passé relativement inaperçu, les voila donc de retour avec un second opus qui sous ses faux airs d’album de néo « classique » cache quelques surprises pas inintéressantes.
OUI, à la première écoute vous allez vous dire « tiens c’est marrant, Papa Roach a fait un truc similaire ». Papa Roach servant ici d’exemple car il y a plusieurs sonorités qui ne vous seront certainement pas inconnues. Plagiat ? Pâle copie ? Non, mais forte inspiration ça oui.
40BS réussi le tour de force de faire un disque qui sous des airs de déjà vu accroche l’auditeur et lui donne une envie d’y revenir sans qu’on sache vraiment pourquoi. J’en suis la preuve. Je l’ai écouté une fois et je l’ai reposé. Je suis passé devant mon étagère et allé savoir pourquoi chaque fois que je prenais un disque je me disais « tiens celui-là faudrait que je me le repasse histoire de voir… ». C’est maintenant chose faite.
Alors est-ce que ma mémoire m’a joué des tours ? Oui et non. Non parce que le souvenir que j’en gardais était celui d’un disque un peu musclé alors qu’en fait il n’en est rien. Mais certaines mélodies m’avaient vraiment marqué et ce fut avec un réel plaisir que je les ai réécouté.
Comme je le disais, tous les titres sont plutôt dans un registre mélodique avec la trop célèbre alternance chant hurlé/chant clair. C’est cependant sur certains titres seulement que le côté « poncifs néo » se fait sentir et encore… ces passages sont réduits au strict minimum.
Better Life est un bon exemple d’intégration réussie où les mélodies sont parfaitement mixées aux passages plus remuant. Tous les titres s’enchaînent comme si de rien était et seule l’agressive conclusion (A Season In Hell) tranche avec le reste du disque. Sur son début du moins car elle se conclut sur une touche très soft et posée.
La prod est bien entendu digne de ce nom. Son pur et nickel, grosse guitare et un mixage à rendre jaloux Lars Ulrich. C’est tout simplement excellent. Même mon casque (qui en train de mourir de sa belle mort) m’a offert un rendu tout à fait exceptionnel et pur. Du beau boulot.
Sans être le skeud de l’année, The Mourning After est bon disque où les mélodies côtoient les grosses guitares de fort belle manière. L’album idéal à écouter lors d’une soirée entre potes car le juste milieu trouvé entre agressivité et mélodie rend ce disque chaleureux et fort agréable. Une bonne surprise et un groupe qui gagnerait à être connu.