Seconde partie du diptyque House Of Gold & Bones, cette bien nommée « part. 2 » continue sur la voie tracée par le premier opus. Vous me direz que pour la cohérence d’un double album concept c’est mieux.
On prend donc les mêmes et on recommence. Ca démarre gentiment sur la ballade Red City puis ça enchaîne sur des titres Rock tendances grungy voir même Metal par moment.
Le ton est toujours aussi sombre et se veut toujours aussi mature. Je comprends mieux les allusions faites par Taylor quand il disait que cet album reprenait un peu l’esprit du Dirt d’Alice In Chains – même si ce dernier demeure intouchable. Certes ça reste du Stone Sour, comme je l’évoquais en parlant de la première partie, on ne change pas une équipe qui gagne. Cependant les loulous font preuve de plus d’inspiration sur cette itération, ’82 en est le parfait exemple. Les titres sont plus variés, proposent des arrangements plus intéressants et des solos qui font franchement prendre son pied (Peckinpah).
Mieux encore, je trouve la seconde moitié du disque bien plus intéressante que la première, bien trop proche à mon goût du premier disque. Certes on reste dans un registre Rock FM bien calibré mais des titres comme Do Me A Favor ou The Uncanny Valley font toute la différence avec des rythmes différents et des plans qui mettent la banane – notamment sur Do Me A Favor. Que dire également de la chanson qui donne son nom aux albums? Que c’est probablement une des meilleures du disque? Sans doute car Stone Sour compile tout son savoir faire dans ce titre alliant à la fois mélodie et hargne.
Côté prod, nous sommes chez Stone Sour donc cette dernière est « forcément » de qualité. Et je suis fan de cette basse puissante et ronronnante dans le mix.
Entre House Of Gold & Bones Part. 1 et House Of Gold & Bones Part. 2 il n’y a pas photo. Le second disque bouffe le premier haut la main grâce tout simplement à des meilleures chansons. Maintenant, vu que le groupe a fait le choix du double album, il était pour moi évident qu’une partie des compos serait forcément supérieure à l’autre.
Sans relancer l’éternel débat sur l’intérêt de faire un double album, House Of Gold & Bones Part. 2 n’en est peut-être que la « moitié » d’un, il n’en demeure pas moins qu’il est une sacré moitié!