Nouvel album, nouveau groupe, Rob Zombie change beaucoup de choses pour son nouvel album Venomous Rat Regeneration Vendor. Tout? Non, le seul truc qu’il ne change pas c’est sa musique.
Si il y a bien une chose qui n’a pas (trop) changé au cour de la carrière de Mr Zombie c’est bien son style. Facilement identifiable, ce son et cette façon de composer son sa marque de fabrique – ça et les pochettes de ses albums toutes plus immondes les unes que les autres.
Côté musique, Rob continue sur sa lancée avec son éternel mélange de Metal et d’Indus bien groovy le tout servi dans cette ambiance de films d’épouvante qui lui est si chère. Venomous Rat Regeneration Vendor ne déroge donc pas à la règle et démarre avec Teenage Nosferatu Pussy, morceau bien typique de ce que peu proposer Zombie: rythmique lourde, arrangements tout aussi lourd pour l’ambiance et le chant typique du monsieur. J’avoue avoir eu une pensée pour Marilyn Manson à l’écoute de ce premier titre tant on peut y trouver des similarités avec ce qu’a pu proposer le révérend à une époque aujourd’hui lointaine. Peut-être est-ce dû à la présence de John 5 et Ginger Fish (2 anciens de chez Manson) au sein du Rob Zombie Band? La suite est en revanche bien plus conforme à ce que je connais du lascar et j’ai cette fois eu une pensée pour Dragula en écoutant Dead City Radio And The New Gods Of Supertown. Je vais vous épargner le parallèle à chaque chanson rassurez-vous.
Globalement le reste de l’album passe bien, Zombie enchaîne les titres en jouant sur les ambiances et les rythmiques avec parfois plus ou moins de bonheur. Rock And Roll (In A Black Hole) étant un plus parce qu’un peu hors des sentiers battus, White Trash étant un moins parce que déjà vu en mieux. En revanche, au niveau des titres vraiment excellent on peut ajouter la reprise de Grand Funk Railroad: We’re An American Band qui en plus de se fondre parfaitement dans l’album réussi en plus à ne pas dénaturer l’originale. Pour finir sur les plus, j’ajouterais que l’arrivée de John 5 à la guitare donne un coup de frais aux chansons du groupe. Ce dernier semble en effet avoir bénéficier d’une certaine latitude dans les compos et on sent que le garçon s’est fait plaisir en incorporant un certain nombre de plans bien à lui ici et là (Lucifer Rising).
Rien de révolutionnaire donc sous le soleil de Zombie. La prise de risques est minimum mais le boulot et fait et très bien fait. Venomous Rat Regeneration Vendor est un album agréable qui ravira les fans et passera sans soucis chez les autres dont je fais parti.