Joie! Dan Swanö est de retour avec un nouveau projet!
Fan de Death Prog déçu pour les récents atermoiements d’Opeth, fan d’Edge Of Sanity , fans de Swanö, vindez donc par ici faut qu’on cause!
Si depuis son départ de Bloodbath, ce bon Dan s’est fait plutôt rare sous les spotlights, il n’est pas pour autant rester inactif – je vous renvoie au site de son célèbre studio Unisound pour voir l’étendu de son taff – et Witherscape , son dernier projet en date, vient tout juste de sortir son premier album.
Le bien nommé The Inheritance peut en quelque sorte faire office de bilan de carrière car il est plus ou moins dans le droite ligne de presque tout ce Swanö a pu proposé jusqu’à présent.
Avec son acolyte Ragnar Widerberg, lui aussi multi-instrumentiste surdoué coupable de tous les leads de l’album, Swanö nous propose un Death venu de nulle part comme a pu en faire Edge Of Sanity tout en collant à l’ensemble une dimension prog avec des claviers. Alternant tour à tour chant death et voix claire aussi grave que douce, les chansons traversent les genres aussi bien que l’auditeur passe par tout un panel d’émotions.
Car si de prime abord, le tout semble parfois être un joyeux foutoir, chaque titre raconte une histoire et joui d’une identité propre. Certains morceaux sont plus abordables que d’autres, typiquement The Math Of The Myth, ultra dansante et limite « whatzefuckesque » par moment vous captera sans doute aussi vite qu’elle m’a capté, a contrario Astrid Falls demandera sans doute plusieurs écoutes pour être pleinement apprécié, sans doute moins si on est un tant soit peu fan d’Opeth.
Si The Inehritance possède d’indéniables qualités, il n’est pas non plus parfait.
Si certains titres sont parfois avares côté créativité, d’autres sont à l’opposé bien trop bavard, d’où cette impression d’avoir parfois des titres complètement décousus qui ont tendance à être déroutant.
Enfin côté instru, si pour ce qui est des guitares, de la basse et du chant il n’y a rien à dire, on peut légitimement regretté que les plans de batteries soient aussi indigents. C’est facile, extrêmement convenu et par moment on en est à se demander ce qu’il leur a pris de faire – voir The Math Of The Myth à 2:03 – NON MAIS ALLO???? C’EST QUOI CA?
Sans vouloir faire la fine bouche et bien que j’adore ce que fait Dan Swanö, ce que propose Witherscape est un cran en dessous de ce dont est capable notre forçat du Death. D’un autre côté, pour un retour sur le devant de la scène, ça reste tout de même une fort belle façon de s’annoncer et accessoirement de faire découvrir l’univers du bonhomme.
