Il y a quelques mois de cela on vous disait tout le bien que l’on pensait de Hidden Hands Of A Saddist Nation de Darkest Hour. Et comme tout monument, il a des fondations, fondations que l’on retrouve en majeure partie sur Mark Of The judas, mini album de 9 titres dans lesquels Darkest Hour pose les bases de son style inimitable.
Le discours contestataire est déjà là, l’instant suédois se fait déjà sentir et le son, bien qu’encore perfectible à cette époque là, est présent. En fait il ne manque qu’une prod digne de ce nom (bien que celle-là soit tout à fait satisfaisante) à ce disque pour être aussi monumentale que HHOASN.
DH n’a fait que perfectionner son savoir faire sur le disque suivant tant celui là semble déjà aboutie à tous les niveaux. Les compos suivent le schéma typique de celles du groupe avec le riff qui tue, la voix saturée (un peu plus travaillé sur l’opus suivant et surtout mieux mixée) et la batterie qui fait le rouleau compresseur ‘Göteborg style’. For The Soul Of The Saviour, morceau qui ouvre le disque est l’illustration parfaite de la chose, ça sonne comme du suédois, ça à la couleur du suédois mais ça n’es pas du suédois. La meilleure preuve ? On ne renie pas le côté mélodique avec des breaks ponctués de solos le tout sur un tempo un chouilla ralenti à la « In Flames » si j’ose dire.
Les emprunts au hardcore sont là et donnent son charme au disque, on sent cependant qu’ici ces fameuses influences hardcore sont encore relativement dominantes dans les compos. Les aspects plus thrash/death sont déjà perceptibles mais sont moins mis en avant que sur le disque suivant. Quoique…
Vous avez le suivant ? Alors vous aimerez celui-là. Un disque excellent, à se procurer de tout urgence pour compléter sa disco de Darkest Hour. Du pur bonheur pour les fans de deathcore.