Alors que revoilà… Sevendust ! Survivant parmi les survivants des années 90. C’est presque à se demander comment un groupe aussi peu connu chez nous peu encore sortir des albums… et surtout des albums comme celui-là.
Comme le dit si bien une vieille chanson bien de chez nous : non non rien n’a changé. Dès les premières notes on est en terrain connu. Le son est le même depuis Home, les compos… enfin le style des compos est de la même veine. Non vraiment rien n’a changé.
Ne vous méprenez pas, le disque n’est pas mauvais bien au contraire. Il est agréable, les titres sont sympas alternant lourdeurs et mélodies, le chant de Lajon est juste et bien posé. Son seul problème c’est qu’on a déjà tout entendu à peu près 100 millions de fois dans le rock alternatif US. Et c’est peut-être là la raison de la confidentialité de 7dust de ce côté-ci de l’Atlantique et de leur gloire éphémère de l’autre côté : la redite.
A l’époque de Home, 7dust n’étant déjà qu’un n-ième groupe de néo, reprenant les poncifs du genre. Aujourd’hui ils n’ont pas changé leur fusil d’épaule, ils sont toujours un n-ième groupe… mais dans le rock alternatif (le rock alternatif étant devenu la nouvelle catégorie fourre tout pour le rock un peu méchant mais pas suffisamment pour être cataloguer Métal).
Bref rien ne se démarque vraiment de ce Next, ça s’enchaîne sans qu’on ait vraiment l’impression qu’on a changé de chanson. On est juste tenté de dire… « ok next one » et quand c’est fini, on retire le cd de la platine et on le pose sur le bureau où il finira sa carrière comme sous verre.
Moralité, Sevendust continue de faire du Sevendust. Les fans apprécieront, les autres… sont déjà passés à autre chose.