Question. Que se passe-t-il si vous prenez Soilwork, Children Of Bodom, In flames, la Suède, que vous mettez le tout dans un shaker et que vous secouez vigoureusement ?…un indice en bas de votre écran… oui bonne réponse vous obtenez Naildown. Un rejeton des 3 groupes précédemment cités pour ce qui est des influences et du style. Je sais ce que vous allez me dire, des comme ça on en a à la pelle depuis que le death mélodique est à la mode et pourtant…
Certes, la recette est connue mais on a ici un groupe de qualité qui, au lieu de miser sur l’originalité, à miser sur la qualité. Je ne vous mentirais pas : OUI tout y est : les nappes de claviers, le chant hurlé/clair, les riffs qui déboîtent, les rythmiques pêchues, tous les poncifs du genre sont passés en revue mais alors avec quel talent !
Capable de faire des parties thrashisantes bien speedées avec les solos qui vont bien comme des sortes de ballades bien prenantes avec les ambiances de claviers qui vont bien. On se régale. Les claviers, justement, adoucissent l’ensemble et donne vraiment son identité au disque, qui sans ça serait bien insipide il faut le dire.
Là où je trouve qu’ils font très fort, c’est que leur style est capable de plaire aux habitués du genre mais également aux néophytes voir même aux amateurs de rock que le son un peu plus lourd n’effraie pas. La prod bien sentie leur donne un son lourd et massif comme il se doit pour ce genre de disque mais tout en restant suffisamment abordable pour qu’un non initié ne se prenne pas une avalanche de décibels aussi rebutant qu’effrayant.
Puisqu’on en parle, la prod est de bonne facture sans être exceptionnelle. Perso je la trouve un peu froide, et ce côté est accentué par la présence des claviers qui ont tendance à la rendre encore plus froide… à défaut de la rendre fade.
Bref pas grand-chose à dire de plus sinon vous conseillez de jeter une oreille dessus car il serait dommage de les ignorer.