Après l’excellentissime EP Santa Muerte, dire que j’attendais cet album de pied ferme est un euphémisme. Sachant qu’en plus j’ai eu un mal fou à trouver Through My Darkest Infernal pour vous en parler, il est urgent de savoir si cette quête en valait la peine ou pas.
Et la réponse est pour le moins sans ambiguïté: non. Cela pour plusieurs raisons.
La première est qu’une partie importante du line-up originale s’est faite la malle.
La seconde est en lien avec la première:une grosse part de la force créative a donc disparu, notamment celle qui donnait toute sa saveur à l’EP: à savoir un mélange savoureux de Hardcore avec une touche de Thrash suédois.
Dans les faits on se retrouve « simplement » avec un album de Hardcore boosté aux hormones mais sans véritable personnalité. Certes il y a encore ici où là quelques réminiscences de suédoiserie mais on est loin de l’EP à ce niveau là. Ca plus quelques riffs pas hyper inspirés – celui de Ghetto a une vague ressemblance avec celui de Refuse/Resist de qui vous savez quant à Save God c’est bien simple on dirait Hatebreed. A force de faire des circonvolutions pour pas grand chose, on finit par trouver la temps long. Ha oui le son est énorme, mais sinon ça ronronne gentiment. Temple Of Lies est un des seuls titres à proposer quelques chose d’un peu original en terme d’arrangements, mais comme je le disais, le reste est trop générique pour être vraiment enthousiasmant.
Tout ça pour dire que je suis plutôt déçu parce que nous propose Akani avec Through My Darkest Infernal. L’EP était tellement sauçant que j’en attendais peut-être trop. Ceci étant vu le casting je nous estime en droit d’en attendre un peu plus qu’un « bête » album de Hardcore tendance Metal comme Hatebreed nous en pond à la chaîne depuis une quinzaine d’année maintenant.
C’est rageant parce que j’ai vraiment envie d’aimer mais je n’y arrive pas.