Un album d’AC/DC, c’est un peu comme retrouver un vieux pote pas vu depuis longtemps. On sait à peu près ce qui va se dire, on a une vague idée de comment ça se dérouler mais on est vraiment fixé qu’une fois sur place.
J’ai un scoop pour vous, avec Rock Or Bust, AC/DC est exactement là où on l’attend. Très franchement, ce n’est pas après 40 ans de boutique que les australiens vont faire la révolution dans leur musique. Et si il le faisait, les fans la feraient pour eux.
Bref, en 11 titres et 34 minutes, AC/DC déroule tout son savoir faire en matière de blues/rock. Sont bien entendus à retenir les 2 hits en puissance que sont Play Ball et Rock Or Bust qui feront le bonheur des foules dans les stades au milieu des autres classiques du groupe.
Le reste est plus anecdotique, pas mauvais mais génial non plus. Ca défile gentiment et ça laisse somme toute l’impression qu’AC/DC a refait un album pour « faire un album » histoire d’avoir un prétexte pour de nouveau remplir des arènes de tailles indécentes sur tous les continents.
Côté prod, bien entendu c’est soigné sans être complètement fifou et c’est signé Brendan O’Brien – qu’on ne présente plus et dont le CV est long comme… ouais enfin voila quoi.
Moralité, le cru 2014 d’AC/DC est bon et il fera son office auprès des fans. C’est bien là l’essentiel.
