Haaaaaaaaaaa le retour de mes chouchous hollandais ! Enfin ! Depuis le temps que j’attendais qu’ils sortent de leur torpeur avec un nouvel album je suis servi. Born From Pain est donc de retour avec In Love With The End digne successeur de Sands Of Time.
Avec la mode du métalcore, BFP va peut-être enfin avoir la reconnaissance que le groupe mérite depuis des années. Digne d’un Hatebreed sur scène, Che et ses petits camarades risquent d’avoir une exposition digne de ce nom. C’est le gratteux beuhmeuh, celui qui tape des poses mythiques sur scène, qui va être content.
Bref revenons-en au disque, si Sands Of Time était un disque sympa mais sans plus, qui faisait souvent dire aux gens que le groupe était 100 fois meilleur sur scène que sur album, la donne risque d’évoluer sensiblement avec In Love With The End. Toujours hyper influencé métal, le disque tartinne méchamment avec des riffs mid tempos bien lourds et des rythmiques qui risquent de donner des envies de mouliner à pas mal de people. BFP fait dans le simple mais efficace.
Au niveau du son, on est en terrain connu, la prod est énorme, on sent qu’il y a eu du budget derrière et surtout Tue Madsen aux manettes. Pour mémoire c’est lui l’instigateur du son de Mnemic. C’est hyper massif et la voix de Che posé par-dessus donne parfois des faux airs d’Hatebreed à l’ensemble.
En fait, tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes si les compos n’étaient pas aussi inégales. On passe ainsi de la boucherie fine (Renewal – gros riff, double pédale et tempo boosté powered) à des choses assez quelconque (Hour Of The Wolf) où tout est misé sur la lourdeur et la lenteur. D’ailleurs même certains titres plus pêchus sont un peu insipide car trop classique au regard des autres. Ca gâche un peu le plaisir.
Ce troisième album de Born From Pain, même si il n’est pas exempt de tout reproche est tout de même relativement accrocheur. Il devrait donner au groupe l’exposition qu’il mérite depuis bien longtemps et c’est tout ce que je leur souhaite.