Faire du neuf avec vieux. Allégorie.
Imaginez un peu un gars qui quitte le groupe qu’il a fondé après 22 ans de carrière. Puis ce même gars crie sur tous les toits qu’il ne veut plus entendre parler du groupe qu’il vient de quitter. Ca ne vous rappelle personne? Ok, je vous donne un indice supplémentaire.
Par la suite ce gars va passer son temps à rejouer certains classiques du dit groupe voire même à faire des tournées en rejouant certains albums de ce groupe en entier. Non toujours pas?
Et si maintenant je vous dis que le type en question est passé à l’étape supérieure et qu’il réenregistre certains albums du groupe en question. C’est bon vous l’avez? Enfin!
Après avoir fait les fonds de tiroir avec Mobid Visions et Bestial Devastation, Max Cavalera et Cavalera Conspiracy s’attaquent à Schizophrenia.
Cette remise au goût du jour a le mérite de donner une production digne de ce nom à l’album. Cela permet de voir (ou revoir pour les plus anciens) à quel point ce disque est toujours d’actualité à tout point de vue. Les compos n’ont pas pris une ride, seul le chant avec ce délai très old school fait un peu tâche. Si j’étais méchant je dirai que est pour cacher la misère. BREF.
Vous l’avez compris, je trouve cette démarche détestable sur le fond. Sur la forme, avions-nous besoin d’un réenregistrement de Schizophrenia? Non. Mais maintenant qu’il est là autant en profiter car cela reste un sacrément bon album de Thrash.
Prochain sur la liste Beneath The Remains? attention ça pourrait finir par se voir.