Daath est selon son label (Roadrunner Records) un des nouvelles sensations métal de 2007. Mélangeant death, gros métal, mélodie et même dance (ho mon dieu je crois même pas à ce que je viens d’écrire), Daath débarque avec The Hinderers, un premier opus intéressant.
La première chose qui m’a tapé dans l’œil (enfin dans le tympan), c’est le son. Ce disque a une prod simplement hallucinante. Un son ultra propre, presque trop aseptisé tellement c’est propre. Un rapide coup d’œil dans le livret « produced by : James Murphy & Andy Sneap ». Voila ça c’est fait.
Décrire Daath est une chose assez difficile tellement le groupe mélange les genres. Chaque passage fait penser à quelque chose entendu ailleurs mais avec la subtilité et l’originalité nécessaire pour ne pas faire copier/coller. De plus, le chant purement typé death suffit à démarquer soniquement le groupe du reste du troupeau des groupes ‘ricains se déversant régulièrement dans nos contrées.
Allant tour à tour dans le death bien technique mâtiné de clavier ou la dance métal (mouhahaha j’en suis fier de celui-là), le groupe dévie parfois vers un style devildriveresque pour revenir vers un métal un peu déstructuré. C’est déroutant mais suffisamment bien fait pour qu’on ait envie d’y revenir histoire de voir si on n’a pas rêvé ou simplement pour assimiler ce qui se passe. Le disque est riche, très riche, presque trop riche et il est difficile de vraiment trouver un titre plus marquant que les autres tant ils sont uniques.
Tapant dans un registre assez large, Daath propose un album plein de bonnes intentions mais qui tend à se disperser. J’ai envie de dire que trop de diversification tue la diversification.
Il sera intéressant de voir comment le groupe négociera le passage souvent casse gueule du second album.