Découvert en première partie d’Orbit Culture, je m’étais promis de laisser une chance à leur album.
Sur scène, leur son bien crapouille m’avait laissé une impression mitigée. A la fois curieux mais avec un petit arrière goût qui disait « Mmm des groupes comme ça on en 50 qui tombent dès qu’on secoue un arbre ».
Le fait est que je ne me suis pas vraiment trompé. Defects propose un Métalcore ultra léché, au son énorme et techniquement chiadé. C’est justement cette partie qui a manqué en live à cause du son. On voyait que ça jouait mais il était difficile de juger.
Maintenant que je peux juger, pour dire les choses simplement, Defects sont tout simplement les fils spirituels du grand Darkest Hour. Et j’aurais peine à le croire si on me disait qu’ils n’ont pas écoute DH.
Les harmonies de guitare, les enchaînements chant hurlé/clair, les structures de morceaux, je retrouve dans cet album tout ce qui m’a fait aimé Darkest Hour) l’époque. Defects y ajoutant une touche de modernité avec quelques éléments Djent ici ou là dans les riffs.
Le hic c’est que tout a un léger air de déjà vu. Se lancer dans le Metalcore (ou un registre proche) en 2024, c’est s’exposer à la comparaison avec tout ce qui sorti depuis 20 ans. Bien qu’on retrouve les figures imposées du genre, Defects réussi tout de même à proposer quelque chose relativement frais.
Tout ça pour dire que je n’attendais rien de Modern Error mais il fera probablement partie de ma playlist d’été/vacances. Une plaisante surprise.