Après le très sympa Antikörper, le brise glace revient avec un nouvel album et pas mal de changements au programme… ils ont entre autre appris que le fondu enchaîné entre les morceaux c’est mal ! (cf la chronique d’Antirkörper)
Alexx et sa bande sont donc de retour pour 13 nouveaux morceaux d’intense mélange rock/bidouillages électroniques. A l’époque j’avais dit qu’Antikörper était un album difficile d’accès… que dire alors de celui-ci ? Nettement plus électronique, Sünde est plus froid, plus distant et aussi beaucoup plus haché.
Malgré plusieurs écoutes, il est difficile de trouver un titre plus accrocheur que les autres et surtout un petit truc qui donnerait envie d’y revenir (chose qu’avait pourtant son prédécesseur). Par ailleurs le disque semble manqué d’unité et à mon sens, le fait qu’il joue sur plusieurs niveaux et surtout énormément sur les variations tant sonore que sur les tempos, le dessert. De même au niveau des arrangements, on passe parfois du coq à l’âne dans un même morceau (This Is Deutsh) avec des samples tantôt bien travaillé tantôt un peu cheap.
J’aurais tendance à dire que les morceaux se bonifient au fur et à mesure que l’on avance dans la tracklist mais vers la fin, non seulement on est usé mais l’envie n’y est plus. Ce qui fait qu’au final, il n’y a vraiment que la partie centrale qui finit par présentée un intérêt quelconque et encore, ce pseudo état de grâce ne dur que 4/5 titres (de Die durch die Hölle gehen à This Is Deutsh pour être précis).
La prod, bien que de qualité, ne sauve rien, l’album est indigeste.
Déception ! C’est pour moi le mot qui résume le mieux ce disque. Je n’attendais rien de précis du groupe mais je ne pensais pas me retrouver face à ça. Décousu et pas facile d’accès, trop torturé au niveau des compos, Sünde est un semi ratage pour Eisbreicher.
Vous en trouverez toujours un pour vous dire que je n’ai rien compris, n’empêche…