Aujourd’hui je sors de ma zone de confort et mieux encore, je vais aborder un registre qui en général me fait fuir: le Folk Metal.
Pourquoi m’infliger ça? Pourquoi pas en fait! Et puis comme ça vous donne une idée de ce qu’on endure à Wacken, parfois à longueur de journée. Et c’est là que normalement vous me dites que c’est peut-être un plaisir coupable que je n’assume pas et… non. Par contre le côté festif de la chose est indéniable.
Bref, Warriors est le douzième album de Feuerschwanz (littéralement « la traînée de feu »).
Musicalement ça coche toutes les cases de ce qu’on attend de ce genre de groupe: les violons, les crin crins, les peaux de bête, les thématiques lorgnant vers l’Heroic Fantasy ou la mythologie nordique, les rythmiques catchy ultra efficaces, des musiciens qui taquinent leur instrument, une prod aux petits oignons, tout ça pour un résultat fichtrement efficace.
Néanmoins la particularité de Warriors est que c’est le premier album de Feuerschwanz entièrement en anglais, montrant la volonté du groupe de s’ouvrir vers un public plus large. Très franchement, si avec Warriors ça ne fonctionne pas c’est que le monde va très mal! Je mets au défi quiconque de ne pas taper du pied sur l’imparable Death On The Dragonship! Ou encore sur l’excellente Highlander (oui c’est bien une chanson sur Christophe Lambert). Alors oui ça recycle tous ce que je considère comme étant les poncifs du genre et malgré tout ça le fait! A vrai dire, de ce genre de groupe je n’attends pas qu’ils réinventent la roue, juste qu’ils fassent de la bonne musique et dans ce domaine Feuerschwanz semble être une valeur sûre.
Song Of Ice And Fire (autre chanson référence à la Pop Culture) fait elle aussi montre d’une redoutable efficacité en terme de potentiel festif. Je suis aussi prêt à mettre une petit pièce sur Circle Pit Of Hell comme futur classique des pits où moult bières seront renversées. De même pour la reprise de Valhalla Calling. Loin d’être convaincu du besoin d’avoir une énième version du titre, au final celle-ci est des plus réussies et conclue un album sur lequel il n’y pas grand chose redire.
Si à la réflexion on peut dire que la pochette est discutable mais il est dans les canons du genre. Bref, faites-vous du bien avec Feuerschwanz et Warriors.
Romichu
Et je viens donc de découvrir une reprise de Dragostea din tei qui vient de drastiquement embellir mon trajet sur la ligne 9. Merci !