Comme le premier album de Jasta qu’on attendait pas et dont on attendait rien, voici sa suite qu’on attendait pas non plus et dont on attend encore moins.
En réalité la seule chose qu’on attend vraiment c’est un nouvel album d’Hatebreed – comme à l’époque du premier The Lost Chapters. Je sais qu’il m’est déjà (souvent) arrivé de dire qu’un copier/coller de la chronique de l’album précédent ferait l’affaire pour parler du nouveau. Je ne me suis pourtant jamais résolu à le faire.
Clairement, ce qui différencie The Lost Chapters Volume 2 de The Lost Chapters, c’est le « volume 2 » et la liste d’invités. Pour le reste, on prend la même recette et on recommence.
Jamey invite les potes pour un boeuf, enregistre le tout et sort le machin. Il en profite au passage pour tester vocalement 2/3 trucs qu’il ne peut pas se permettre dans Hatebreed – ce chant plus ou moins clair/mélodique qui faisait froid dans le dos sur le premier essai et qui chatouille toujours les esgourdes sur celui-ci.
Côté invités, on retrouve son vieux compère Kirk Windstein ainsi que Maxou, Jesse Leach, Matt Heafy et Howard Jones – qu’on a tous bien pris soin de mettre dans leur zone de confort pour un résultat correct mais surprise. A noter aussi la présence de Corpsegrinder et Frank Palmeri sur les 2 meilleurs titres du disque. Quant aux autres guests, les chansons ne leur font pas honneur comme par exemple Tommy Victor qui est totalement hors sujet. Reste la reprise d’Holy Wars… qui tient la route mais sans exciter plus que ça.
Le premier volume de The Lost chapters m’avait à peine convaincu à l’époque donc vous pensez bien que vu ce que propose The Lost Chapters Volume 2, il suit le même chemin que son grand frère.
Formellement c’est très bien fait, mais sur le fond je ne vois pas trop ce que cherche à faire Jasta à part un disque avec des potes et peu de pognon parce qu’artistiquement – BOF.