Sons Of The System fait suite au très décevant (en ce qui me concerne) Passenger. Compos pas inspirées et chant vraiment pas top m’avait grandement déçu. J’attendais donc de voir si ce nouvel opus saurait rectifier le tir.
Dès les premières notes on sait qu’il s’agit de Mnemic, il est plaisant d’entendre de nouveau ce son, ce style si particulier. Et même la voix de Guillaume laisse parfois croire que Michael Bögballe est de retour. Côté compos, c’est le retour de structures atypiques, des rythmiques syncopées, des breaks à outrance et des ambiances aériennes. En substance on retrouve tout ce qui fait qu’on a aimé le groupe à ses débuts.
Sur les 11 titres, on alterne le bon et le moins, si je trouve les 2 premières chansons assez quelconques, je trouve un certain charme à Climbing Towards Stars ou Orbiting. Le reste s’enchaîne avec des hauts et des bas, quelques soubresauts intéressants ici ou là mais ça enchaîne dans la plus grande indifférence.
Fidèle à Tue Madsen pour la prod, Sons Of The System sonne comme il doit sonner : gros, massif, lourd, bref comme un album de métal moderne. Pas sur que ça vieillisse bien mais on verra en temps voulu.
En fait ce qui est vraiment embêtant à mes yeux sur ce disque c’est le chant. On retrouve dans la façon de faire de Guillaume le style imprimé par Michael, la différence étant que le frenchie semble être à la limite de la rupture quasi systématiquement sur le chant hurlé dès qu’il faut pousser et le chant clair, plus mélodique, sonne faux. Pour moi le meilleur exemple est la chanson titre de l’album où ça saute aux tympans sur les refrains. Ou alors c’est voulu mais ça rend bizarrement.
Sons Of The System est plutôt mitigé mais égal à moi-même je conclurais en disant que Mnemic c’était mieux avant, genre 2 albums avant… non mais vraiment.