Après avoir réactivé Hypocrisy en 2021, Peter Tägtren ressort du placard PAIN après 8 ans de silence.

Neuvième album de PAIN, I Am déboule après une série d’albums qui ont plutôt bien vendu, notamment en Suède. Est-ce que ce bon Peter a décidé d’utiliser sa recette magique pour continuer de faire de PAIN une machine à cash ou bien a t-il de décider de se réconcilier avec les fans de la première heure qui trouvent que le groupe a plus ou moins perdu son âme? Comme vous vous en doutez, la réponse est quelque part entre les deux.

PAIN - I Am

En effet, I Am est en quelque sorte la synthèse du PAIN des premiers albums en terme de sonorité (Push The Pusher) mais avec des compos plus en proche de ce qui était proposé sur les 2/3 derniers albums (Not For Sale).

Le premier extrait de l’album, Party In My Head, avait peiné à me convaincre à sa sortie en 2021. Cependant comme cela arrive parfois, la chanson prend une autre saveur dans le contexte de l’album. Ce petit je ne sais quoi qui me fait penser à Shut Your Mouth par certains aspects a fini par faire son petit effet.
Plus globalement, c’est vraiment l’atmosphère de l’album qui le fait fonctionner. Ce retour à un son lourd juste ce qu’il faut, ces tempos soutenus et souvent des arrangements qui sont aux limites de l’Indus en font un régal. Le tout bien entendu accompagné de paroles aux sarcasmes assumés typique du sieur Tägtren.

Les connaisseurs remarqueront la présence dans la tracklist de My Angel, chanson sortie initialement en 2011 avec la française Cécile Siméone au chant. Pourquoi ressortir ça du placard? Pourquoi pas en fait! Le fait est que le titre se fond parfaitement dans l’album.

Avec I Am, PAIN signe un retour solide avec cet album. Le mélange de « l’ancien » et du « nouveau » PAIN s’avère être au final la meilleure des approches. Pour tout dire, j’ai très envie de (re)voir ça sur scène.