Alors que revoilà la sous-préfète…
Hé oui PAIN est déjà de retour avec un nouvel album, quoique Cynic Paradise date tout de même de 2008. Quoi de neuf?
Pas grand chose à vrai dire. Peter Tägtren continue sur sa lancée et PAIN avec son line-up désormais stabilisé à trouver sa vitesse de croisière.
En effet depuis Psalms of Extinction (2007), PAIN est un vrai groupe plus seulement composé de Peter et de mercenaires embauchés pour l’occasion. Cela s’est tout de suite ressenti dans les compos du groupe, moins expérimentales, résolument plus Métal mais toujours avec suffisamment de bidouilles en fond pour que l’esprit originel du groupe subsiste. Clairement plus accessible qu’à ses débuts, PAIN tourne aujourd’hui à plein régime et produit désormais des albums suivent une recette bien connue.
Ca commence sur les chapeaux de roues avec 2 titres bien pêchus et groovy, puis on ralentit un peu le tempo avant de balancer l’imparable single. Le tout est bien entendu signé avec des plans et des arrangements typiques du groupe, tellement typique que souvent ils donnent une impression de déjà-vu, idem côté paroles, Peter ne se foule pas trop. La seule petite nouveauté se trouve dans les orchestrations nettement plus symphoniques et moins électroniques. Doit-on y voir une quelconque influence « nightwishienne »? Je n’en sais rien mais je vous rappelle au passage que Johan Husgafvel (basse) est monsieur Anette Olzon (Nightwish – chant) à la ville et que les 2 groupes ont pas mal tourné ensemble…
Une fois passée le sixième titre et les figures imposées, on rentre dans la phase de remplissage avec des titres de qualité inégale. On passe ainsi de la bruyante « Monster » à la très ambiante « Season Of The Monster », là aussi on peut dire qu’il s’agit de figures imposées tant ça sonne déjà vu. En gros ils font le minimum syndical et les 4/5 premiers morceaux de l’album feront le boulot sur scène c’est une quasi certitude.
L’édition spéciale contient en plus un second CD de remix que même les boîtes les plus ringardes refuseraient de passer ainsi que 4 morceaux live tout à fait corrects mais pas indispensable.
You Only Live Twice me laisse donc sur ma faim. Point d’enthousiasme débordant comme sur les précédents albums tant le groupe semble s’être laissé aller. Un comble car pas mal de gens autour de moi qui trouvait PAIN plutôt pénible auparavant aime cet album.
A titre personnel je préférais le côté plus technoïde et expérimental d’un Rebirth ou de Nothing Remains The Same.
Attention, loin de moi l’idée de dire que c’est mauvais, simplement j’en attends bien plus de la part de PAIN.