Que voila un album attendu par la planète toute entière ! Des années que l’on attend le successeur de The Fat Of The Land, album de génie si il en est.
Après un single à la limite du pétard mouillé, revoilà Prodigy sous la forme d’un one man band, Liam restant seul aux manette, les autres ayant décidé de partir. Et là… oui c’est le drame.
La première chose qui frappe, à l’écoute de ce disque, c’est à quel point il est semblable à son prédécesseur au niveau du style.
Dans quasiment chaque chanson, on peut identifier un titre de Fat Of The Land – Spitfire = Firestarster ? Pour vous dire à quel point c’est flagrant, j’ai écouté en alternance les titres de l’un et de l’autre pour trouver des similitudes… à tel point que j’ai fini par écouter Fat Of The Land avant de me rendre compte que je m’étais trompé de disque.
Il n’y a pas vraiment de titres accrocheurs (sorti de Spitfire et à la rigueur Girls), le tout s’enchaîne dans une indifférence presque totale. Rien ne fait vraiment grimper aux rideaux, aucune âme ne se dégage des titres. Où est l’ambiance décadente d’un Smack My Bitch Up ? L’ambiance planante d’un Naroyan ? Le trip d’un Breathe ? Bon je vais pas vous faire tout le disque comme ça d’autant que c’est pas le bon, mais je me demande où est passé l’âme du groupe. Où est le génie créatif d’un groupe capable de faire bouger 80.000 personnes (du néo métalleux à la ménagère de moins de 50 ans) pendant un un concert (cf Reading 2002) ? Parti avec Keith et les autres ? Y’a des chances, en attendant il ne nous reste que nos yeux pour pleurer.
Pas foncièrement mauvais mais sans réelle nouveautés et à des années lumières des précédentes productions du groupe, et album est une énorme déception.
Liam m’a tueR.