Il y a peu de temps de ça, j’ai acheté Burnout Dominator pour ma petite PS2 adorée (j’ai une vie passionnante). En jouant, j’ai eu le plaisir de constater que comme sur ses prédécesseurs, la bande son était clairement orientée rock voir un même un peu métal – même si je pense qu’on frôle l’escroquerie avec 4 versions de la même chanson d’Avril Lavigne dans les langues différentes (anglais, espagnol, mandarin et japonais pour ne pas les citer) mais là n’est pas le propos. Dans la BO de ce fameux jeu, il y a un morceau de Shadows Fall… et ça m’a soudainement fait penser que j’avais 2 de leurs albums qui prenaient la poussière dans mon armoire à cds préférée dont le petit dernier Threads Of Life.
Là-dessus, je pose ma manette de PS2 pour aller me promener sur le net, en profitant au passage pour lancer la lecture de ces fameux albums de Shadows Fall (oui je surfe en musique – j’ai une vie formidable). Les morceaux s’enchaînent les uns à la suite des autres, rien ne se démarque vraiment… mais une pensée me vient soudain : « il est long cet album ». Ha ben non en fait je me suis enchaîné les 2 à la suite… sans même voir que j’étais passé de l’un à l’autre. C’est vous dire le chemin parcouru par Shadows entre Fear Will Drag You Down (2002) et Threads Of Life.
Oui le paragraphe précédent est emprunt d’une certaine mauvaise foi je le reconnais. Il y a du mieux au niveau de la prod… quant au reste. Et bien Shadows Fall avait mis au point un style sur Fear Will Drag You Down qu’ils avaient fini d’améliorer sur The Art Of Balance, ce qui les avait propulsé sous les spotlights du star system des groupes tendances aux USA. Depuis lors, la recette bouge peu ou pas, SF se contentant de nous resservir plus ou moins les mêmes plats sans vraiment prendre la peine de changer la garniture – un peu comme dans les mauvais restos où la rondelle de tomate de votre œuf mayonnaise en est à son 3ème service.
Loin de moi l’idée de dire que c’est mauvais ou mal fait, c’est simplement d’une affligeante platitude. Ca passe sans qu’on y face attention, d’ailleurs rien ne retient vraiment l’attention si ce n’est l’immonde pochette du disque. A vrai dire, je pense même que Fear Will Drag You Down est meilleur en ce sens où il est plus varié et empli d’une envie de faire progresser sa musique.
En bref, ça passe… mais ça casse pas des briques.