ENFIN! Soilwork est de retour! Et avec un album au titre en « schplugufluk » svp. Pour les non-bilingues, « Verkligheten » peut se traduire par « réalité » en français dans le texte.
Retour à la réalité pour Soilwork après 4 ans d’inactivité pour cause de multiples départs (Ola Flink en 2015 et surtout Dirk Verbeuren en 2016) mais aussi de Night Flight Orchestra pour messieurs Strid et Andersson – ce qui les a occupé pendant près de 2 ans.
Pour tout vous dire, vu ce propose Soilwork avec Verkligheten, cette longue inactivité a été plus que salvatrice pour le groupe. Il revient plus frais et plus en forme que jamais car c’est doute une des toutes meilleures offrandes des suédois depuis très longtemps.
Qu’est-ce qui change? Rien! C’est du pur Soilwork… avec un peu de Night Flight Orchestra. Ca montre les crocs quand il faut et ça joue la finesse si besoin. Certains le trouveront sans doute un poil facile et c’est vrai que le disque est sans doute le plus accessible de la disco du groupe. N’empêche. On enchaîne avec plaisir les murs de blasts – l’entrée en matière Arrival montre qu’on est au bon endroit – et les mélodies efficaces –
Stålfågel avec son matelas de double (mon dieu ce batteur, quel tueur). Quand on mélange les deux (The Wolves Are Back In Town) ce n’est que du bonheur. Verkligheten fait parti de ces disques qu’on peut se passer plusieurs fois de suite sans lassitude et sur lesquels on découvre une nouveauté à chaque fois. Vraiment il n’y a rien a jeté, de la sublime prod au chant de Strid (très en forme) en passant par les solos très inspirés, c’est le quasi sans faute.
Préférez la version standard du disque à celle avec les bonus qui n’apporte pas grand chose et fait perdre en cohérence au tout. Les 12 titres de base sont un ensemble qui doit, selon moi, rester tel quel.
Le Soilwork 2019 n’est pas bon. Houla non vous êtes loin du compte. Il est FABULEUX.