OUI ! Enfin ! Ils sont de retour ! Les australiens les plus cintrés du monde sont de retour !
Haaaaaa The Berzerker, le groupe qui a le don de faire fuir à peu près 99% d’une pièce quand on en passe plus 5 secondes. Les voici donc avec leur troisième opus intitulé World Of Lies et moult nouveautés au programme.
Tout d’abord : exit les masques ! HO MON DIEU, il y a des vrais gens dans ce groupe. Désormais on peut même mettre un nom sur chaque poste : au chant Luke Kenny, aux guitares Ed et Jay (tous les 2 dans The Wolves), à la basse Sam Bean et le batteur est… ha bah non on a remis la boîte à baffe… pardon la boîte à rythme. C’est donc le grand retour des boucles techno hardcore qui sont tellement hardcore que… bref ils ont viré le batteur. On se demande pourquoi vu l’hallucinant niveau du garçon.
Autre nouveauté, la division par 2 voir 3 du tempo. Rassurez-vous (si je puis dire), on est encore largement au-delà des limites de tolérance du commun des mortels. Car si le groupe a clairement cherché à faire un album moins rentre dedans, ça tabasse encore pas mal. Les compos sont clairement plus travaillées, à croire que le groupe s’est mis à vraiment composer ses morceaux au lien de se contenter d’un riff ultra dévastateur avec un mur de double derrière. Là on a toujours le mur de double, mais les riffs sont parfois plus posés, et je me risquerais même à dire plus mélodieux (toute proportion gardée bien entendu). On distingue mieux les 2 chanteurs – ça vous la coupe que je sois capable de vous dire qu’ils sont 2 hein :p – Du coup, le groupe perd un peu en originalité et se range un peu plus facilement à côté de ses autres compères de la scène death/grind.
On retrouve bien entendu l’indispensable morceau de silence, ici 5 minutes de vide sonore absolu pendant lesquelles vous entendrez une mouche pétée avant un morceau fleuve de plus de 20 minutes ! Oui vous avez bien lu, 20 minutes de Berzou non stop pendant lesquels vont oreilles vont subir les assauts d’un morceau pour le moins envoûtant avec ses violons et sa basse lourdingue. Oui vous avez bien lu « violons ». Alors là pour le coup, c’est une innovation de taille pour le groupe, le hic c’est qu’au bout de 10 minutes, on est presque en train de s’endormir tellement on se fait chier. S’endormir pendant un disque de Berzerker c’est un peu un comble. Bel effort néanmoins.
Bon bah voila, tout est dit ! Bien entendu ce disque n’intéressera qu’une minorité d’entre vous, non seulement c’est une épreuve à écouter d’un traite (une personne normalement constituée est cassée après 3 titres) mais en plus, il faut avoir un sérieux pet’ au casque pour s’enquiller ça plus de 10 minutes. Extrême parmi les groupes d’extrêmes, Berzerker sort un 3ème opus pour le moins surprenant, donnant une impression de profondeur que les 2 précédents n’ont pas.
Certains diront qu’il est moins bon que le précédent, perso je le trouve au moins aussi bon voir peut-être même un chouilla plus abordable… dans la mesure où l’on peut dire ça quand on parle d’un groupe pareil.
A votre avis, j’aime ou j’adore ? :p