Quatrième et dernier volet de la quadrilogie du Devin Townsend Project, Ghost se veut le point final du projet.
Mais l’est-il vraiment?
Parfaite antinomie de Deconstruction, Ghost est le pendant purement ambiant du Project. Minimaliste à souhaite, il privilégie les ambiances, utilise des instruments pas du tout « maytôl » (la flûte au hasard) et propose de partir en voyage très très loin des soucis du quotidien.
Oubliez le lit de doubles grosses caisses, les hurlements, les grattes qui labourent, ici on fait dans le calme.
Fort de ses 11 titres, Ghost vous emène en voyage dans une galaxie lointaine, très lointaine (pas de grand asthmatique en noir à l’horizon cependant) . Alternant guitare sèche, chant hyper léger voir aérien et claviers éthérés, cet album est une invitation aux rêves. A son écoute, on a envie de fermer les yeux et de s’imaginer voyageant dans une monde imaginaire où tout il est beau tout il est gentil.
Devin alterne instrumentaux et morceaux chantés avec bonheur et on oublie l’aspect parfois relativement expérimental de la chose. Pour le coup, ce qui résume le mieux ‘Ghost’ c’est sa pochette. tout y est dit et ça annonce la couleur. On adhère… ou pas. Je le trouve personnellement assez génial et reposant.
Quatre albums, quatre façon de faire « sa musique », quatre facettes différentes d’un même personnage, Devin démontre une fois de plus qu’il est à part. Ghost est une petite perle d’album 100% atmosphérique et se veut être une conclusion magnifique du Project… enfin du moins à l’époque où il a été écrit et enregistré car depuis Devin à parlé d’un ‘Ghost 2’ contenant tous les morceaux n’ayant pas été utilisés pour cet album-ci.
En attendant la suite qui est semble-t-il déjà écrite.