Si comme moi vous aimez suivre les dramas de la scène Rock/Metal mondial, vous avez certainement découvert Trapt en plein confinement grâce/à cause de son chanteur Chris Brown.
Comment ai-je pu passé à côté de ce groupe aussi longtemps? 21 ans d’existence, 8 albums au compteur et 1 hit qui n’a marché qu’aux USA parce qu’il faut bien le dire, Trapt produit un genre de Rock qui a du mal s’exporter tellement il est calibré pour le marché US. Oui c’est « ce genre de Rock là », quelque part entre Nickelback et Creed ou Alter Bridge. Le talent en moins.
Vous dites? Le drama entre Chris Brown et la moitié de la planète Rock? Ho bah le gars est un habitué des envolées agressives sur les réseau sociaux. Insultant tout le monde sans autre raison que de faire parler de lui/son groupe bien qu’il s’en défende. Sauf que le gars est allé chatouiller les mauvaises personnes sur Twitter – son média favori. Tout parallèle avec l’actuel locataire de la Maison Blanche est assumé puisque le garçon a des idées politiques encore plus discutables que Donald. Bref, ce bon Chris Brown est allé s’embrouiller avec Danny Diablo et Ice T. Comme ça, gratos. Si le thé glacé l’a remis en place de façon très virile mais correct, Danny Diablo s’est dit prêt à l’aider à numéroter ses dents. Vu le pedigree du gars, aller l’insulter n’est pas une idée de génie.
Donc la musique de Trapt est exactement ce à quoi vous pensez. Des ballades mielleuses aux accords tellement usés que même Elvis en son temps avait lâché l’affaire. Les titres plus rythmés sont à peine moins chiants. Le tout sonne bien c’est peut-être la seule chose qu’il y a sauvé.
Bref Trapt me fait penser à cette matière maronnasse qui ne sent pas très bon et qui change de texture en fonction de ce qui l’accompagne.
Là on est dans le semi-liquide qui n’accroche pas et qui aura disparu après un p’tit coup de flotte.