9 ans après, Ultra Vomit revient avec un nouvel album intitulé Panzer Surprise dont l’artwork et le titre laissent peu de place au doute quant au contenu. Ce sera la suite d’Objectif Thunes. En mieux?
Ils auront donc mis 9 ans à sortir un nouvel album ,sans le temps qu’il leur aura fallu pour compter tout le pognon amassé grâce au précédent opus. Mais qu’importe, c’était mérité.
Revoilà donc notre quatuor nantais de retour avec un album qui se veut dans la droite ligne du précédent à savoir: de la parodie, de la gaudriole et quelques bons mots.
L’intro donne le ton comme il se doit et le générique des dessins animés de la Warner devient soudain plus lourd. La suite, intitulée Kammthaar, est une relecture de l’oeuvre de Rammstein qui est sans doute un des morceaux les plus réussis du disque, avec au passage un tribute à Marc Lavoine des plus fendards. Avec Takoyaki le groupe s’attaque au Metal japonais. Certains y voit un hommage à Maximum The Hormone, perso je prends ça comme une immense parodie de Babymetal mais qu’importe, c’est drôle… quoiqu’un peu branlant. Comme titre marquant on peut aussi citer ce qui sera doute le futur hymne du camping du Hellfest: Keken, hymne à la gloire de la Heineken sur l’air du générique de Ken Le Survivant. Celle qui m’aura arraché un fou rire quasiment à chaque écoute La Ch’nille version Brutal Death et pour finir Evier Metal à la sauce Iron Maiden.
Et le reste? Bah le reste est justement ce qui me chagrine. Le running gag de La Bouillie, reprise 4 fois dans le style de 4 groupes différents fait pchiiit. Pink Pantera est marrante sans plus et Batman vs Predator n’apporte pas grand chose. Le délire NOFX sur Noël et les autres morceaux type E-Tron, Super Sexe, Hyper Sexe et Pipi Vs Caca tombent eux à plat. Reste la performance bluffante du groupe qui fait une nouvelle fois preuve d’une imagination débordante quand il s’agit de faire de la merde mais de la faire avec soin. Il faut une nouvelle fois signaler la performance vocale de Fetus, notamment lorsqu’il incarne un Till de Rammstein plus vrai que nature.
L’effet de surprise n’est plus là mais la qualité de la perf’ demeure. Et bien qu’un peu moins réussi que son illustre prédécesseur, Panzer Surprise réussi son coup en nous faisant passer un bon moment.
Maintenant est-ce qu’on y reviendra? Rien n’est moins sûr.