Imaginez l’improbable rencontre entre l’univers cucul gnangnan de la JPop avec ses chorés débiles, ses jeunes filles en fleur et le gros son du Metal morderne. Non? Pas moyen de visualiser le truc? Pourtant Babymetal c’est ça.
Il fallait oser, ils l’ont fait, les promoteurs japonais derrière 100% des groupes de JPop ont pris le risque de ce mélange pour le moins incongru. Sans entrer dans les spécificités très particulières du marché du disque nippon, je peux simplement dire que pour le coup ça fonctionne pas trop mal même si il faut se coltiner les chorés idiotes inhérentes au genre musical sus-cité. Ceci dit, Babymetal a au moins le mérite de joeur avec un vrai groupe, ce qui dans le milieu est assez rare pour être signaler. Groupe qui taquine grave de surcroît.
La particularité, pour nous occidentaux, de cet album intitulé Babymetal est qu’il est composé à 90% des singles précédemment sortis par le groupe où des B-sides des dits singles – comme je vous le disais, le marché japonais est très particulier. Ici nous avons 3 inédites pas terribles: Gimme Choko!! (hé ouais je vous avais prévenu, la JPop niveau parole ce n’est pas d’un très très gros niveau), 4 no Uta et Akumu no Rinbukyoku. Le reste est connu puisqu’il y a eu un clip pour à peu près tous les titres. Nous autres chevelus retiendrons: Babymetal Death qui envoie des poutres, Headbanger! cliché as fuck mais tellement drôle et bien entendu Megitsune, le reste est anecdotique car trop pop nawak kikinou kawaii.
Côté son, quand ça envoie ça ne fait pas semblant, les japonais sont des pros pour ce qui est d’avoir un son format Godzilla.
Bon intrinsèquement, ce truc est un ovni calibré pour le marché nippon, ici tout le monde s’en fout car ça ne présente qu’un intérêt très très limité et que ça me fait marrer. Et même si c’est définitivement n’importe quoi et ça fait ressortir oui mon côté pervers pépère obsédé par les petites écolières en jupette, ça n’empêche que Megitsune à plein badin sur une scène du Hellfest ça le ferait tellement!