Quand Dimmu Borgir fait n’importe quoi et que t’as quand même besoin de ta dose de trucs à claviers tu te tournes naturellement vers le Dimmu Borgir du Hardcore qui vient fraîchement de se reformer!
Vous les aviez oublié? Moi pas! Mais ils sont quand même de retour dans la quasi indifférence général, je parle bien entendu de Bleeding Through. Notre petite bande revient donc après 4 ans de silence (je ne compte pas la micro-reformation de 2016). Bref quoi de nouveau sous le soleil californien? Réponse: rien du tout. Bleeding Through reprend les choses exactement là il les avait laissé.
Notre fine équipe nous sert exactement le même mélange de Hardcore et de Metal Extreme qu’à sa « grande époque », le tout toujours savamment saupoudré de clavier, d’une batterie triggée à l’infini et d’une prod aussi puissante qu’elle est datée. Et pourtant ça marche! Car malgré tout les défauts que cela peut représenter aux yeux de certains, les morceaux sont bons, avec juste ce qu’il faut de mélodies et de riffs catchies pour aguicher l’auditeur.
Les gars de Bleeding Through n’inventent rien et n’ont pas la prétention de le faire, ils se contentent de faire ce qu’ils savent faire et ils le font bien. L’affaire est pliée en 37 minutes et très franchement c’est suffisant pour ce petit plaisir (coupable?) tout droit ressorti des années où le Metalcore régnait sur le monde.
Pas le disque du siècle mais un album qu’on se passera volontiers en fond sonore pendant un montage de tente au Hellfest ou ailleurs.
Pour le prochain- si prochain il y a, il faudra en revanche un peu plus se fouler car le facteur sympathie/nostalgie ne sera plus suffisant.