2 ans après l’album au titre le plus long de l’histoire du Deahtcore, Bring Me The Horizon revient avec un nouvel album au titre plus court (Sempiternal) mais qui musicalement suit la voie empruntée par le précédent opus.

Sans foncièrement changer une recette qui fonctionne, les anglais continuent dans une direction qui les pousse à plus de mesure.
Exit donc l’hystérie des titres super violents type The Comedown. Place à des tempos plus lents, au son certes massif mais avec encore plus de samples pour les ambiances (Empire). Bring Me The Horizon garde son son tout en distillant la chose avec une dose de mélancolie grâce aux choeurs typiques de ce qu’ils font (The House Of Wolves). De là à en faire tout un album, il y a un pas… que le groupe semble avoir franchi avec conviction.

Bring Me The Horizon - Sempiternal

En effet, il faut attendre Antivist – soit le 9 neuvième titre – pour que ça commence à envoyer sérieusement du petit bois. Si les titres précédents ne sont pas mauvais, on frôle tout de même parfois la redite dans certains cas. Difficile de dire que Sleepwalking apporte autre chose que Go To Hell, For Heavans Sake ou Empire. Les seules différences se faisant sur les arrangements qui les accompagnent – à ce petit jeu là je trouve même que Crooked Vulture s’en sort le mieux.

Comme je le disais plus haut, faire tout un album sur ce postulat, il fallait oser et ils l’ont fait. Alors oui c’est propre, oui ça sort Bring Me The Horizon du lot mais ça ne varie que modérément les plaisirs et globalement je trouve ça assez fadasse. Il manque à Sempiternal la petite étincelle qui fait le plus des grands albums. On peut néanmoins saluer l’effort et la prise du risque du groupe.