Aujourd’hui nous allons faire dans l’historique en nous attaquant à rien de moins qu’à l’Everest du Heavy Metal: Paranoid de Black Sabbath.
Mais ça ne va pas du tout se passer comme vous le pensez.

Le préfixe « Classic Albums » a sans doute attirer votre attention, à juste titre. Il s’agit d’une série de documentaire de la BBC sur les albums qui ont marqué l’Histoire de la musique. Du Back To Black d’Amy Winehouse à Number Of The Beast d’Iron Maiden en passant le Joshua Tree du U2, John Lennon, Rush etc etc etc.

Celui qui nous intéresse est donc Paranoid de Black Sabbath, classique parmi les classiques.

Durant une petite heure, le line-up original de Black Sabbath (Ozzy Osbourne, Geezer Butler, Bill Ward et Tony Iommi) ainsi que quelques invités comme Henry Rollins discutent de la réalisation de l’album ainsi que de l’influence qu’il a pu avoir.

Le doc s’ouvre sur un état de lieu de ce qu’est Black Sabbath avant cet album – on s’attarde même sur la façon a été trouvé le nom du groupe. On suit ensuite le processus qui a mené à la composition de l’album. Le réalisateur prend le temps de s’attarder sur certains morceaux avec une (trop) courte analyse en studio en suivant les pistes audio de chacun des musiciens. Le tout est ponctué d’intervention des intéressés mais jamais tous les 4 ensemble parce que faut quand même pas déconner.
Précision: le doc date de 2010 donc à l’époque tout le monde se parlait encore.

Ozzy et son superbe canapé

La tonalité assez sombre de l’album est également abordée. Geezer, en principal parolier, explique son état d’esprit de l’époque et la direction qu’il voulait prendre. De la même façon il aborde la composition de War Pigs en expliquant avoir voulu faire comme Bob Dylan et écrire des textes engagés vis à vis du monde à l’époque. Pour mémoire l’album est sorti en pleine guerre du Vietnam.

Le doc se conclue la chanson titre: Paranoid. C’est celle qui paradoxalement a été écrite en dernier et à la « va comme j’te pousse ». Dommage que cette partie soit un peu expédiée, ce qui est bien le seul gros point faible du doc. Il faut que tout rentre en 55 minutes.

Bref que vous soyez amateurs ou simple curieux, c’est à voir.
D’ailleurs toute la série de docus est brillante.